Alors que 83% des français estiment que leur volonté est ignorée par le président et le gouvernement, et qu’une résolution citoyenne du 16 avril 2025, portée par 68 anciens militaires et soutenue par près de 21 500 signataires, le Sénateur Alain Houpert a déposé au Sénat une proposition de résolution visant à renforcer le contrôle parlementaire sur les engagements militaires et financiers de la France dans le conflit ukrainien. Alors que la France est exhangue, des milliards d’euros de la population la plus taxée au monde s’envolent, sans contrôle, vers le pays le plus corrompu du continent européen. Et de façon tout à fait anticonstitutionnelle. En effet, les articles 35 et 53, piliers du contrôle parlementaire, imposent des obligations claires : informer le Parlement dans les trois jours d’une intervention militaire à l’étranger et votertoute prolongation au-delà de quatre mois (article 35), et soumettre à ratification les traités engageant les finances publiques (article 53). Hors, notre présence militaire est effective en Ukraine depuis 2022.Un débat suivi d’un vote aurait du être organisé sur la poursuite de toute intervention militaire en Ukraine, comme le prévoit l’article 35, alinéa 2. D’autre part, les accords de sécurité franco-ukrainiens du 16 février 2024, engageant 3 milliards d’euros en 2024, ainsi que l’aide supplémentaire de 2 milliards d’euros annoncée le 27 mars 2025, devraient être soumis à une ratification parlementaire, conformément à l’article 53. Le sondage MIS Group, commandé par Alain Houpert et réalisé les 17 et 18 avril 2025 auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 Français, 87 % des Français s’opposent à la guerre en Ukraine et appellent à une négociation rapide pour la paix, 83 % des Français estiment que leur volonté n’est pas prise en compte par le président et le gouver
nement. 61 % jugent que le président Macron mène le pays dans la mauvaise direction, et 80 % désapprouvent sa gestion globale. Mais manifestement Macron n’en a cure, il adore «jouer aux petits soldats», son ego dans ce domaine n’a d’égale que le ridicule qu’il nous impose. L’avez-vous défiler, ce 30 avril, devant la légion étrangère ? Celle-ci commémorait à Aubagne la fameuse bataille de Camerone. Jamais un chef de l’État n’avait présidé cette cérémonie. Et pour que ce coup de communication soit efficace, il fait – seul – la revue des troupes, en prenant son air le plus martial possible (en essayant de ne pas casser de biscotte). Défiler seul devant ces illustres soldats c’est son choix, il ne faudrait pas que quelque général, très décoré, vienne lui faire de l’ombre. Donc contre tous les usages de notre vieille armée, n l’occurrence, ce jour là, le général commandant la Légion étrangère, fut renvoyé comme un domestique à l’autre bout de la place d’armes ! D’ailleurs comme le dit très bien le Colonel Georges Michel : «il ne s’est donc jamais trouvé aucun conseiller ou chef militaire p
our lui dire que cela ne se faisait pas, que cela ne s’est jamais fait, que l’armée est une institution essentiellement hiérarchique, que les ordres descendent vers le bas dans le respect de cette chaîne hiérarchique, que les comptes rendus remontent du bas vers le haut, par cette même chaîne. La revue des troupes, qui n’a rien à voir avec celle des Folies Bergère, est, historiquement et symboliquement parlant, l’acte ultime avant
que la troupe ne parte au combat. Le général en chef commande aux troupes par l’intermédiaire de ses généraux qui, eux-mêmes, commandent à leurs colonels, etc., et ce, jusqu’au chef de section dont les hommes sont là, bien alignés. Ce moment ultime permet au commandant en chef qui a, par définition, le coup d’œil de voir le détail qui ne va pas et de se retourner vers les subordonnés qui l’accompagnent dans cette inspection pour leur demander des explications et ordonner les rectifications qui s’imposent. Tout cela est balayé par une vision égotique d’un Président-acteur qui n’a peut-être pas tout bien compris ce qu’était une armée. Au fait, si quelque chose ne va pas, vers qui Macron va-t-il se retourner ?». Comme Micron semble petit face à ces géants !