Quand l’amer Macron fait la paire avec Le Maire

C’était en juillet 2022, Emmanuel Macron et le ministre de l’Économie Bruno Le Maire lancaient un partenariat entre STMicroelectronics et l’entreprise américaine GlobalFoundries sur le site de Crolles, en Isère. A l’époque, lors de la visite sur le site, outre nos deux Mozart de la finance, se trouvait l’inéfable Thierry Breton (à l’époque commissaire européen pour le marché intérieur). Ca promettait de faire des étincelles ! D’ailleurs lors de son discours qui aujourd’hui nous fait plus pleurer que rire, Emmanuel Macron annonçait avec les accents que nous lui connaissons : «Le premier message clair que je vouRebâtir notre indépendance et rebâtir notre indépendance industrielle. Elle n’allait pas de soi parce qu’il se trouve qu’il y a eu, il y a plusieurs années de cela, dans notre pays, des tentations de dire : l’industrie n’est plus à la mode. Parfois, on a même dit : on va abandonner l’industrie pour aller vers les services, l’industrie n’est pas l’avenir de nos nations. C’était une erreur funeste.» et de poursuivre : «Pour ce faire, on va structurer les chaînes de valeur dans notre pays autour de quinze chefs de file industriels : STMicroelectronics, Soitec, Lynred, Teledyne, Renault, Valeo et Valeo-Siemens, Continental, Vitesco technologies, Murata, Aledia, Orange, Atos et Airbus». (Aujourd’hui STMicroelectronics bat de l’aile et licencie 2800 personnes, Soitec : entreprise en perte de vitesse depuis deux ans (selon Les Echos), chez Lynred des centaines de salariés étaient encore en grève le mois dernier, Teledyne est une société américaine, Renault Renault fait face à un problème majeur de chaîne de distribution affectant de nombreux modèles populaires dont la Renault Clio 4, Captur, Mégane 4, Kadjar, ainsi que plusieurs modèles Dacia comme la Sandero 2, Logan et Duster. Valeo (selon Capital) va fermer trois de ses usines françaises, 1 000 postes menacés. Continental a annoncé cette année un plan de licenciement de 7 000 personnes dans le monde.Et ne parlons pas d’Atos le pire crash de la bourse française, généré par …Thierry Breton !). Bonjour les chefs de files industriels ! Bref aujourd’hui les milliards ont disparu et STMicroelectronics licencie. Quand ça veut pas.